jeudi 12 décembre 2013

Nicolas, ne te sens surtout pas obligé



"La question n'est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n'ai pas le choix. C'est une fatalité. Une fatalité."
 Nicolas Sarkozy, Le Point


C'est vrai que c'est sympathique de te souvenir des Français. Il faut dire que tu les as bien laisser dans une merde noire avec un chômage en hausse inexorable, des comptes publiques bien dans le rouge, une envolée non maîtrisée de l'endettement...

Grand seigneur tu veux revenir pour jouer au sauveur, trop sympathique.

Mais franchement, je crois bien qu'on va devoir se passer de toi. Même tes amis les Balkany devraient pouvoir s'en sortir seuls... face à leurs juges.

D'ailleurs, à propos de juges, il semble qu'il y en ait quelques-uns qui souhaitent te poser des questions. Comprends bien, si tu es réélu, ton statut de président de la République pourrait retarder les instructions en cours et t'empêcher de laver ton honneur. Sans compter Carla qui serait contrainte à se distraire de son rôle de mère pour sortir un nouveau disque.

Tu t'inquiètes pour la France mais ne te fais pas de soucis : tes idées continueront à être promis par tes amis d'extrême-droite.

Bref, Nicolas, ne te sens surtout pas obligé... vraiment pas.

mardi 3 décembre 2013

Les sondages (vraiment) cons du Figaro

Comment ne pas partager l'avis de notre ami Jegoun exposé son article " Les sondages cons du Figaro " ?

Pour s'en convaincre il suffit de lire les questions posées dans ce superbe sondage de l'IFOP commandé par le Figaro.



La première question donne le ton : " Diriez-vous qu’au cours des dix dernières années, la France a fait beaucoup, assez, peu ou pas du tout d’efforts pour rester compétitive dans la mondialisation (limitation des hausses de salaires, réduction des aides sociales, assouplissement du droit du travail) ? "

Incroyable non ? Il faut donc croire que la compétitivité d'un pays ne tient que que par le moins disant salarial et social.
Et moi qui croyait que l'éducation, la qualification de la main d’œuvre, l'investissement, la recherche, les infrastructures et le tissus économique comptaient !

Autre question tout aussi conne : " Diriez-vous qu’aujourd’hui en France, il est très urgent, assez urgent, pas vraiment urgent ou pas urgent du tout que des réformes soient entreprises ? " mais qui ne mange pas de pain tant elle est vague et imprécise au possible : s'agit-il de l'écotaxe routière, de la hausse de la TVA sur les activités équestres,..

Le top est bien sûr la question suivante : " Estimez-vous qu’il serait possible d’avoir des services publics de qualité tout en réduisant le nombre de fonctionnaires ? " qui recueille 60 % de oui.

OK, on suit la logique du sondage et on respecte ces 60 % de oui. On commence par quoi. On réduit les forces de police. On limite les plages horaires d'intervention des sapeurs-pompiers aux heures de bureau. On ne fait plus école que trois jours par semaine. On n'assure les urgences dans les hôpitaux que les jours pairs, les jours impairs étant réservés aux accouchements. Quant au Pôle Emploi, il sera ouvert qu'à partir du 15 du mois.

Et on ferme quoi et où. Quel hôpital, quelle brigade de gendarmerie, quel bureau de poste, quel centre des impôts ? On supprime les contrôles vétérinaires et on laisse se multiplier des abattoirs clandestins. Qui, où et quand ? 

Vite des propositions... messieurs les sondagieux du Figaro.