Martin Schulz, téte de liste du PSE et bête noire de la chancellière Angela Merkel |
Ben voilà, ce sont les dernières heures de cette campagne européenne. Une campagne surtout monopolisée par les anti-européens : nationalistes, populistes, souverainistes ont encore une fois trusté l'attention de médias toujours plus en demande de sensationnel, de phrases chocs et d'idées courtes.
Le faux débat
Le débat européen a trop souvent été réduit à la question de savoir s'il faut plus ou moins d'Europe. Une façon biaisée et caricaturale de la construction européenne.
La véritable question n'est pas de savoir s'il faut plus ou moins d'Europe mais bien de quelle Europe nous voulons.
Car finalement, ce que rejettent les européens ce n'est pas l'Europe mais un modèle européen libéral uniquement centré sur la construction financière et le libre-échangisme.
Les Européens aspirent à une Europe plus sociale qui privilégie le développement économique, l'éducation, les échanges culturels et la préservation des espaces naturelles.
Une Europe qui renoue avec la croissance et échappe à la spirale déflationniste du moins-disant social.
Juncker, Sarkozy, Barroso : l'Europe des faillis et des tricheurs |
S'il existe aujourd'hui un rejet de l'Europe, c'est bien celle des Merkel, Sarkozy, Barroso et Juncker, celle incarnée par le libéralisme débridé mené par la droite européenne du PPE, à laquelle adhère l'UMP.
Pourquoi voter pour la liste PSE et Martin Schulz ?
Il est clair que l'Europe telle qu'elle est construite et gérée actuellement ne convient plus à la majorité de ses habitants.
Il faut donc se donner les moyens de changer de façon décisive l'orientation des politiques européennes et battre pour cela les candidats du PPE.
Or, seul le PSE est en mesure de le faire. Selon les sondages, les deux grands partis sont au coude à coude. Dans treize états, les forces de droite devraient arriver en tête : Allemagne, Autriche, Belgique, Chypre, Croatie, Espagne, Finlande, Hongrie, Irlande, Luxembourg, Pays-Bas, Pologne et Slovénie. Dans onze autres pays, la gauche arriverait en tête Bulgarie, Estonie, Grèce, Italie, Lettonie, Lituanie, Malte, Portugal, Roumanie, Slovaquie et Suède. Dans les quatre derniers états, les partis populistes et nationalistes pourraient arriver en tête : Danemark, France, République Tchèque et Royaume-Uni.
Composition du parlement européen selon les enquêtes d'opinion
à une semaine des élections des 22-25 mai 2014
J'approuve ce billet!
RépondreSupprimerMais il n'y a pas de T à Schulz...
Amitiés.
Oooooops !
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