Vous avez sans doute remarqué qu'il y beaucoup de prises de position sur les blogs quant à l'annonce d'une intervention militaire française en Syrie. Avec beaucoup d'interrogations quant à cette intervention qui ne fait pas consensus et semble peu motivée eu égard aux nombreuses questions soulevées.
Il y a ceux qui doutent : ici ou encore là. D'autres ont moins de précautions et s'en remettent à François Hollande.
Pourtant, François Hollande n'a jamais autant isolé. Pour fois, François Hollande aurait pu être en rupture avec les us et
coutumes de la Ve République dont les barbouseries de la Françafrique ne
sont pas des moindres.
Mal conseillé diplomatiquement, François Hollande est désormais en première ligne dans l'attente du feu vert de Barack Obama lui-même à la merci du Congrès US qui lui est peu favorable.
Mal conseillé politiquement, il reste dans la posture de celui qui veut absolument habiter la fonction au risque de se retrouver dans la position de son prédécesseur l'obni-gesticulant Nicolas Sarkozy. Chercher à tout prix être un président omniscient, maître du destin militaire d'un pays hors de tout contrôle parlementaire (il devra rendre des comptes à postériori devant le Parlement)selon un usage suranné de la Ve République est une erreur. Car il a le temps. Celui du temps de la décision américaine.
Le temps de s'exprimer devant le Parlement et de laisser les parlementaires débattre. S'il doit faire volte-face, il pourra ainsi à l'imputer aux atermoiements du Parlement, Gauche et Droite réunies.
Il est aussi mal conseillé militairement. L'effet de surprise ne jouera pas en sa faveur. Les forces gouvernementales syriennes attendent les frappes de pied ferme et sont prêtes à répliquer avec leurs batteries Pantsir-S1 de fabrication russe.
Mal conseillé diplomatiquement, François Hollande est désormais en première ligne dans l'attente du feu vert de Barack Obama lui-même à la merci du Congrès US qui lui est peu favorable.
Mal conseillé politiquement, il reste dans la posture de celui qui veut absolument habiter la fonction au risque de se retrouver dans la position de son prédécesseur l'obni-gesticulant Nicolas Sarkozy. Chercher à tout prix être un président omniscient, maître du destin militaire d'un pays hors de tout contrôle parlementaire (il devra rendre des comptes à postériori devant le Parlement)selon un usage suranné de la Ve République est une erreur. Car il a le temps. Celui du temps de la décision américaine.
Le temps de s'exprimer devant le Parlement et de laisser les parlementaires débattre. S'il doit faire volte-face, il pourra ainsi à l'imputer aux atermoiements du Parlement, Gauche et Droite réunies.
Il est aussi mal conseillé militairement. L'effet de surprise ne jouera pas en sa faveur. Les forces gouvernementales syriennes attendent les frappes de pied ferme et sont prêtes à répliquer avec leurs batteries Pantsir-S1 de fabrication russe.
Alors que le journal britannique Daily Record révèle que le Royaume-Uni a vendu à la Syrie jusqu'à une date récente des composants chimiques entrant dans la fabrication de gaz de combat, les fameuses preuves sont plus que jamais incertaines.
Bref une occasion ratée pour un François Hollande bien mal entouré.
Je n'ai pas répondu à ton commentaire chez moi (je n'ai pas accès à mon blog du bureau) mais je ne suis pas vraiment d'accord, tu t'en douteras.
RépondreSupprimerJuste deux points :
1. l'effet de surprise n'était pas possible, de toute manière... Ca fait deux ans que ça lui pend au nez, au Bachar.
2. Il n'est pas isolé : il n'a pas encore déclenché d'intervention (et Nicolas Sarkozy était isolé, aussi, au moment du début des histoires en Libye).
Message de service à effacer après consommation : dans ta colonne de droite, tu as un widget avec les blogs de Leftblogs mais il n'est plus à jour (Google Reader est mort...).
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